Florence In Ténébris

/////////La Renaissance Italienne… Le milieu du XVIem siècle…1545… Époque où l’on redécouvre l’antiquité, où l’on vogue sur les mythes gréco-romains, pour les revisiter, les étudier, les redécouvrir, et les interpréter. Période où l’huile sur toile fait son apparition sous les illustres pinceaux et couteau de peintres tels que Léonard de Vinci. Les sciences se développent, les arts fleurissent.

/////////Florence, splendide cité où le luxe et la débauche se côtoient de jour comme de nuit. Une ville oscillant entre le Bien et le Mal au quotidien, où deux mondes s’affrontent. Un endroit dirigé entre les mains de Princes aussi respectés que craints, mêlant puissance et or. Un lieu où les rues sont hantées par des entités étranges et millénaires…

/////////Florence… Une ville au cœur de toutes les discutions, qui suscite de nombreux intérêts. Des regards de travers échangés, ici la méfiance est de rigueur. Chacun surveille son voisin, il n’y a aucune confiance, l’individu prime sur le groupe. Une ambiance lourde et pesante règne, mais pourquoi ?

/////////Des démons… Ces créatures des enfers - anges déchus ou natifs infernaux – ont choisi Florence, pour s’établir. Attirés par ses rumeurs et lumières, ils ont décidé de quitté leurs tanières. Ils ne se montrent au grand jour et tout témoin humain, se voir annihilé sans sommation. Malgré tout, ils se glissent dans la masse formée par ces mortels inconscients, prenant place et s’imposant peu à peu dans la hiérarchie, l’administration et le pouvoir.

/////////Tous, ils ont pour ascendant un membre de la grande famille démoniaque Lazarre. À leur tête, siège le Grand Roi et Souverain. L’humanité ignore leurs terrifiants pouvoirs et les démons servant leur dirigeant le redoutent.

/////////De l’autre côté de la barrière, un autre peuple s’approprie les rues de Florence ainsi que ses canaux… Une race jugée indigne par ces êtres infernaux : les Lycanthropes.

/////////Possédant la capacité de se transformer à volonté en loup, tout comme en garou, ils disposent, même sous leur forme humaine, de sens particulièrement développés, une force hors du commun, ainsi qu’une célérité à faire pâlir le plus grand des démons. Ils sont, aux yeux des démons, ce que les cafards sont à ceux des hommes : ils pullulent et il devient nécessaire de tous les exterminer.

/////////Les démons s'y sont ardemment attelé, détruisant avec frénésie la race maudite de ces infamies. Ceux qu'ils ne tuaient pas, ils les réduisaient en esclavage... Une façon comme une autre de garder le contrôle sur ces fauves.

/////////Une révolte s’organisa, reniant l’ordre établit pas la force. Ce fut le Roi Lazarre lui-même qui vint écraser de pied ferme ce soulèvement. De ses propres mains, il assassina Machiavel, le souverain des Lycan, et prit pour otage ses deux fils, des jumeaux – Jehan Machiavel, l’aîné de quelques minutes, et Valerian Machiavel, le cadet – alors encore jeunes, afin de servir de leçon au peuple animorphe, mais surtout, d'otages.

/////////Les lycans durent donc se cacher dans les bas-fonds de Florence pour échapper aux rafles des démons, tout en se cachant également des humains... Or, on raconte depuis peu que les deux fils du Prince des Lycans auraient grandi dans les geôles du Prince et pourraient très bien, s'ils étaient libérés, réveiller la rébellion lycanthrope et tout l'espoir de leur peuple...

/////////Cela ne saurait tarder. Une poignée de Lycan déjà s’organise et infiltre les rangs des démons afin de vérifier ces rumeurs et par la suite, libérer les Princes afin de les faire monter sur le trône.

/////////Mais une nouvelle rébellion gronde, désireuse de voir ses Princes légitimes – Jehan et Valerian – les gouverner librement.

/////////Comme si cela ne suffisait pas à cette tension au cœur de Florence, le père du Prince Lazarre est mort assassiné, Florence n'étant pas une ville tranquille, laissant sa place à son fils, un héritier dont tout le monde ignore les véritables intentions : Marius Lazarre.

/////////Une nouvelle ère commence sur Florence...

Florence est une ville d'Italie, capitale de la région de Toscane et chef-lieu de province. Située au pied de l'Apennin septentrional, elle est traversée par le fleuve Arno. Ses habitants sont nommé Florentins. Il s'agit du berceau de la Renaissance Italienne. De nombreux peintres y ont vu le jour au cours du XVIem Siècle, tel que Agnolo di Cosimo dit Bronzino en 1503, ou bien y ont séjourné, voir finit leurs jours tel que Sandro Filipepi dit Botticelli en 1510. En 1545 elle est encore la puissante cité des Médicis.

Enfin, le commerce avec l’Orient a permis à certains démons de capturer des espèces rares de lycans, ou même d’autres démons venant de lointaines régions aussi exotiques que l’Egypte ou l’Afrique. Ramenant ces esclaves discrètement à Florence afin de les vendre au plus offrant et aux amateurs d’exotisme, ils ont dû créer un endroit spécialement destiné à ces ventes frauduleuses dont même le prince Lazarre n’est pas informé. C’est pourquoi le fameux salon Médicis a été spécialement créé et tous les soirs de la semaine, un marché noir y a lieu : les lycans capturés y sont montrés sur une estrade et une vente aux enchères est mise en place…

En 1545, le mécénat est, depuis des années, monnaie courante. À l’époque, la culture et le rayonnement d’une ville passe essentiellement par l’art. C’est pourquoi de nombreux nobles consacrent une partie de leur fortune à entretenir des artistes, qu’ils soient peintres, poètes ou sculpteurs, devenant ainsi leurs mécènes. Cela leur permet de favoriser leur gloire personnelle au sein de la société et cela permet aux artistes de ne pas mendier dans la rue pour survivre dans ces temps difficiles. Bien sûr tous les nobles Florentins ne sont pas honnêtes et justes. Tous ne voient pas là une manière de développer l’art de l’esprit, mais simplement le profit personnel. Aussi, il n’est pas rare qu’en compensation de l’argent versé aux artistes, un noble exige quelques “actions” n’ayant rien à voir avec leur œuvre.


La Renaissance est également l'époque de prédilection de la magie noire et de l'alchimie. On pensait fermement pouvoir créer de l'or à partir du néant ou de quelques recettes miracles. Les démons évidemment connaissent une prédilection pour cet art de l'occulte et il n'est pas rare que quelques lycans courageux viennent demander leur aide, en échange d'une forte rétribution évidemment... Les mages sont, la plupart du temps, obligés de se cacher pour ne pas être repéré par l'inquisition, toutefois moins virulente qu'en Espagne. Il arrivait également que certains lycanthropes – une poignée à peine – soient initiés à cet art qu’est l’Alchimie.

Un des autres aspects essentiels de la Renaissance en tant que période est le renouvellement des thèmes et de l'art en Europe après le Moyen Âge. Donner des bornes chronologiques précises pour ce mouvement artistique est difficile. Il est couramment admis que la Renaissance artistique commence en Italie au XVe siècle puis se diffuse dans le reste du continent, à des rythmes et des degrés différents selon la géographie. Elle se prolonge au XVIe siècle et atteint alors dans de nombreux pays son apogée. La Renaissance ne constitue pas un retour en arrière : les techniques nouvelles, le nouveau contexte politique, social et scientifique permettent aux artistes d'innover. Pour la première fois, l'art pénètre dans la sphère du privé : les œuvres ne sont plus seulement commandées par le pouvoir religieux ou séculier, mais entrent dans les maisons bourgeoises.

L'inquisition romaine sévit en 1545. La Congrégation pour la Doctrine de la Foi a été fondée sous le nom de Sacrée Congrégation de l'Inquisition romaine et universelle par le pape Paul III dans la bulle Licet ab initio, le 21 juillet 1542. Elle avait pour mission de lutter contre les hérésies.